Culture
05 février 2021
Culture
05 février 2021
La Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et la Ligue de l’enseignement se sont réunis autour d’un partenariat visant à favoriser la connaissance de l’histoire de l’esclavage grâce à l’apport des recherches archéologiques. Les trois institutions mutualisent ainsi leurs moyens pour sensibiliser le public, en particulier les plus jeunes.
Depuis une trentaine d’années, les données archéologiques collectées sur certains sites se révèlent être une source majeure pour étudier et documenter le système esclavagiste, qui a fait la prospérité et façonné l’identité de nombreuses sociétés modernes.
Plus généralement, l’archéologie contribue à tous les champs de l’histoire de l’esclavage : état sanitaire des populations et conditions de vie des esclaves, habitat et vie quotidienne dans l’exploitation (souvent sucrière), production domestique (céramique, pipes…), inhumation et pratiques religieuses et culturelles. Même la résistance et le marronnage, la fuite hors des espaces contrôlés par le maître sont documentés par l’archéologie.
Ainsi, en parvenant à documenter la vie quotidienne des esclaves, l’archéologie contribue à redonner une voix à ces hommes et femmes qui en sont privés dans les archives écrites.
L’exposition « De sucre et de sang » diffusée dans le réseau de la Ligue
La Ligue de l’enseignement dispose d’un exemplaire de l’exposition itinérante « De sucre et de sang ». Produite par l’Inrap et illustrée par Amélie Fontaine, cette exposition renouvelle notre regard sur l’esclavage en donnant à voir des découvertes archéologiques récentes qui remettent en question nos connaissances sur la vie des esclaves.
L’exposition, qui s’adresse principalement aux élèves de CM1-CM2 et aux collégiens, est accompagnée d’un dossier pédagogique réalisé par la FME.